vendredi 14 octobre 2011

Géographie de Bali

L'île de Bali se trouve à 3,2 km à l'est de Java et approximativement 8 degrés en dessous de l'Équateur. Bali et Java sont séparées par le détroit de Bali. Le plus haut volcan actif est l'Agung (3142 m), baptisé la « mère montagne ». Le fleuve le plus long, la rivière Ayung, coule sur approximativement 75 km. Bali n'a pas de voies navigables importantes. La rivière Ho est cependant empruntée par de petits sampans. L'île est entourée de récifs coralliens. Les plages du sud sont de sable blanc quand celles du nord et de l'est sont de sable noir. La plus grande ville de l'île est la capitale provinciale Denpasar située près de la côte sud.

mercredi 12 octobre 2011

Notre projet passe sur TéléGrenoble

Vous pouvez voir le reportage sur notre première journée de stage
au conservatoire de Voiron 
sur cette vidéo entre 2 min 15 et 6 min 10.


06 OCTOBRE 2011 AVEC J.GOUBET ET B. THIRCUIR - telegrenoble
JT DES VOIRONNAIS DU 06 OCTOBRE 2011 AVEC J.GOUBET ET B. THIRCUIR

dimanche 2 octobre 2011

Ramayana

Rāma
Rāma  est un roi véritable ou mythique de l'Inde antique, dont la vie et les exploits héroïques sont relatés dans le Rāmāyana, une des deux épopées majeures de l'Inde, écrites en sanskrit. Des données astronomiques extraites du poème épique permettraient de dater son règne approximativement au xxe siècle av. J.‑C. La tradition hindouiste prétend qu'il aurait apporté le bonheur et la paix durant le Trêta-Yuga.
Image illustrative de l'article Rāma
Rama et Hanuman
Le Rāmāyana a été fixé par écrit plusieurs dizaines de siècles après le règne supposé de Râma, probablement autour du début de l'ère chrétienne.
Dans l'hindouisme, Rāma est considéré comme le septième avatar du dieu Vishnou. Il est l'image de l'homme parfait et est adoré au même titre que son compagnon Hanuman, la fidélité incarnée, le dieu-singe qui l'aide dans ses aventures.
Rāma est le prince d'Ayodhyâ, fils de Dasharatha et de Kaushalyâ. Sa belle-mère, la deuxième épouse de son père, Kaikeyî persuade le roi de donner le trône à son propre fils Bhârata et d'exiler Râma durant quatorze ans. Rāma, son épouse et son frère Lakshmana trouvent refuge dans la forêt. Durant cet exil, son épouse Sîtâ, la fille du roi Janaka de Videha, est enlevée par le démon Rāvana, le roi des Rakshas sur Lankâ, identifiée généralement comme l'actuelle Sri Lanka.
Râma, avec l'aide d'Hanumân, construit un pont entre l'Inde et l'île de Ceylan, sauve Sîtâ, tue Rāvana et devient roi d'Ayodhyâ.


Rāvana
Le démon Rāvana, roi des rākshasas de Lankâ - l'actuel Sri Lanka - est l'ennemi de Rāma dans l'épopée du Rāmāyana. Il est parfois nommé Dashânana, « dix têtes » ou Dashamukha, « dix visages » car il est représenté généralement avec dix têtes et vingt bras.
Rāvana est l'époux de Mandodarî et le père d'Indrâjit, parfois nommé Meghanâda, de Trishiras aux trois têtes, de Devântaka, de Narântaka et de Atikâya.
Rāvana s'empara du trône de son demi-frère de Kuvera, le roi légitime de Lankâ et de son palais volant, Pushpaka. Ses dix têtes et vingt bras sont probablement les symboles des pouvoirs qu'il avait obtenus de Shiva. En effet, Rāvana se vit accorder par le dieu, suite à ses prières, un avantage : il serait dorénavant à l'abri des attaques des devas, les divinités, des asuras, leurs ennemis, des rākshasas, les démons, des gandharvas, les musiciens célestes, des yakshas, les demi-dieux serviteurs deShiva et des autres créatures célestes ou magiques. Dans son arrogance, Râvana oublia de demander d'être protégé des humains.
Rahwana dans le ballet javanais 
Pour tuer le démon Rāvana, Vishnou s'incarna en Rāma. Rāvana captura et emprisonna Sita, la femme de Rāma. Rāma et son fidèle commandant en chef Hanuman conduisirent une armée composée d'hommes et d'animaux, destinée à détruire Râvana et libérer Sita. Cette expédition est racontée dans le Rāmāyana.
La mort de Rāvana est célébrée par la fête de Dussehra (ou Dushera ou Dussera) durant laquelle des effigies de Rāvana sont brûlées en public.
Rāvana est Thotsakan en thaï, Riep en khmer, Hapkhanasuan ou Phimmachak en laotien, Rahwana ou Dasamuka en Indonésie.


Sita
La princesse Sītā dans une version dansée javanaise du Ramayana

Sītā est une divinité de l'hindouisme. C'est un des avatars (incarnation divine) de Lakshmi, la compagne de Vishnu.
Dans le Rāmāyana, Sītā est l'épouse de Rāma.
Elle symbolise la Nature, la divinité féminine inhérente à chacun, par opposition à son mari, Rāma, qui représente la culture, la dévotion et la force parfaite inhérente à chacun.


samedi 1 octobre 2011

Une jeune Balinaise

Photo prise à Ubud, Bali, Indonésie
Cette jeune balinaise porte l'habit traditionnel de l'île.
Il est composé d'un sarong, pièce de tissu enroulée autour de la taille,
d'une kebaya, chemisier de dentelle, et d'une écharpe nouée autour de la taille par dessus la kebaya. L'écharpe est indispensable pour entrer dans un temple balinais.

Bali, île des arts



Danseuse de Legong
Bali, l'Ile des Dieux. Bali, île des arts.


Dans ce petit paradis terrestre, situé en Indonésie, à l'est de l'île de Java, l'art fait tellement partie de la vie de tous les jours qu'aucun mot n'existe pour désigner l'art ou les artistes. En fait, tout le monde est un artiste.

A la fin d'une longue et dure journée de travail dans les rizières, les balinais prennent leurs pinceaux, leurs outils et deviennent peintres ou sculpteurs.
Il en est de même pour la danse. Elle fait partie de le vie de tous les jours, et elle accompagne chaque fête.

Mais Bali est aussi l'île des dieux. Et la religion y est présente dans chaque acte quotidien. Les dieux recoivent chaque jour des offrandes de fleurs ou de riz, ainsi que des prières.
Et quelle plus belle offrande peut on imaginer que des danses aussi belles et gracieuses.
La religion pratiquée à Bali est l'hindouisme.
L'Indonésie, le plus grand pays musulman au monde actuellement, n'a pas toujours été islamiste.
Entre les 7ème et 15ème siècles, l'Indonésie était bouddhiste et hindouiste, selon les régions et les époques.
C'est seulement à partir du 15ème siècle que l'Islam s'est imposé à Java. Repoussés sur l'île de Bali, les hindous javanais s'y installèrent, et la petite île a gardé sa religion initiale jusqu'à nos jours.
Bien que fondé sur les mêmes textes que l'hindouisme indien, et ayant en commun plusieurs récits épiques, comme le Mahabaratha et le Ramayana, l'hindouisme pratiqué à Bali est assez éloigné de celui pratiqué en Inde. En particulier, le système des castes n'y existe pas.

Les danses balinaises racontent très souvent des épisodes des récits mythologiques ou de récits historiques de l'Indonésie.

Citons d'abord le Legong. Ces danses étaient réservées aux Palais. Les danseuses de Legong portent de magnifiques costumes brodés d'or et des coiffes décorées de fleurs.

Danseuse de Legong

Danseuse de Legong
Les danses balinaises obéissent à des règles extrêmement précises. Les danseuses gardent toujours les lèvres fermées. Les mouvements des yeux ont une très grande importance, tout comme les mouvements et les positions des mains et des doigts.

La musique qui accompagne les danses balinaises est également propre à l'île. Elle est exécutée par un orchestre appelé gamelan. Il est principalement composé d'instruments de percussion, comme des gongs ou des métallophones, et complété par des flûtes.
Les danses de Legong sont le plus généralement exécutées par de très jeunes filles.
La précision des gestes des danses balinaises nécessite un long et difficile apprentissage. Les mouvements très complexes des mains et des yeux exigent une coordination parfaite.

En plus des costumes magnifiques, les danses de Legong ont recours à des accessoires comme des éventails ou des fleurs que les danseuses portent dans de petits paniers de bambou tressé. 

Danseuse de Legong

Danseur de Baris
Une autre danse pratiquée dans l'île est le Baris. Le Baris est le guerrier balinais.
Cette danse est pratiquée par des jeunes garçons. Malgré son caractère guerrier, cette danse est aussi pratiquée dans l'enceinte des temples durant les fêtes religieuses.

Une des danses les plus célèbres de l'île est appelée danse du Barong ou aussi danse du Kriss. Elle doit son premier nom à l'animal mythique qui apparaît dans la danse, et son second nom à un accessoire intervenant également au cours de cette danse : le poignard balinais à lame ondulée : le kriss.

Dans la mythologie balinaise, le Barong est le symbole des forces positives de l'univers. Il est opposé à la sorcière Rangda. Cette dernière parvient à contraindre les hommes qui la combattent aux côtés du Barong à retourner leurs kriss contre eux-même. Il faut tout le pouvoir magique du Barong pour éviter la mort de ses compagnons et pour vaincre Rangda.
Au cours de cette danse, les danseurs aux kriss entrent en transe.
Le Barong est actionné pas deux danseurs qui prennent place dans un costume : l'un occupe la partie avant de l'animal, l'autre sa partie arrière.
La tête de l'animal est faite d'un masque de bois, et le danseur fait claquer sa mâchoire au cours de la danse.
Sa fourrure est faite de longs poils soyeux, il est paré d'or et porte une barbe décorée de fleurs.

Le Barong est dépeint comme peureux, un peu naif, mais d'un courage et d'une dévotion immense.

Le Barong
La Kecak (prononcer ketchak) est la danse balinaise la plus récente. Elle n'est apparue qu'au début du siècle. La Kecak raconte un épisode du Ramayana, le récit épique hindou bien connu, au cours duquel l'armée des singes commandée par Hannuman aide Rama à délivrer son épouse Sita, prisonnière de Ravanna, le roi de Lanka, qui l'a enlevée.
Une centaine de danseurs sont assis en rond, autour d'un feu, et ils produisent eux-même le rythme de la danse, en poussant des 'tchac - tchac - tchac' imitant le cri des singes, et qui donnent son nom à la danse : la Kecak.

Danseurs de Kecak



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